Retrouvez toutes les entreprises du territoire des pays de L’Aigle recensées dans l’annuaire, ici.
La Belle Industrie
Des photos de Patrick Forget prises dans 18 entreprises industrielles emblématiques du territoire des Pays de L’Aigle.
Des machines, et des hommes et des femmes qui ont accepté de témoigner sur leur métier, leur parcours.
STEEL CREATIONS
Tristan, 33 ans, Les Bottereaux, métallier chez Steel Créations (fabrication de métallerie décorative) :
J’ai grandi à Evreux, et je vis depuis dix ans à L’Aigle.
J’ai passé un bac pro Maintenance en 2007 et j’ai commencé à travailler dans la maintenance. Mais c’est une activité très règlementée, avec beaucoup de procédures, qui ne me convenait pas. J’ai alors exercé différents métiers en intérim durant quelques années. J’ai fait de la chaudronnerie pendant un an. J’ai ensuite été métallier pendant six ans. J’ai appris sur le tas, suivant des boucles essais/erreurs.
Depuis que je suis chez Steel, je travaille sur un poste à souder et une meuleuse. Ici, on fait de nouvelles créations à chaque fois et on doit faire preuve de créativité !
SMA
Vincent, 19 ans, Saint-Sulpice-sur-Risle, tourneur-fraiseur chez SMA (usinage des pièces métalliques, assemblage et montage de sous-ensembles et de machibnes spéciales) :
Alors que j’étais en terminale et préparais un bac STI2D, un bac spécialisé en informatique, j’ai eu l’occasion de voir le parc machines du Lycée Napoléon. J’ai été à la fois intrigué et attiré et j’ai décidé de m’orienter vers un BTS CPRP (Conception des Processus de Réalisation de Produits). Actuellement, je suis en deuxième année de BTS en alternance sur un rythme de deux semaines en entreprise et deux semaines à l’école. Je travaille sur différents postes afin de pouvoir choisir ma spécialité.
Ma mission est de concevoir la pièce à partir d’un plan en respectant l’ensemble des éléments de celui-ci. Mes tâches sont à la fois liées à l’utilisation de la machine : le choix des outils nécessaires au travail à réaliser, la création du programme et enfin le calibrage de la machine ; et à sa maintenance.
J’aime le travail des pièces unitaires qui ont des formes complexes.
SAT
Julien, 32 ans, Rai, responsable d’atelier chez SAT – Société Aiglonne de Tubes (fabrication de bassins d’orages et de réservoirs métalliques)
Je suis titulaire d’un CAP menuiserie-charpente. J’ai travaillé en intérim à Echauffour, La Ferté Vidame… Alors que je me suis retrouvé demandeur d’emploi durant une courte période, je me suis dit : “Pourquoi ne pas travailler dans l’industrie ?”. Je suis alors devenu tourneur-fraiseur, en me formant sur le tas. Puis j’ai intégré la SAT dès sa création, en 2017. Dans une TPE comme la SAT, il faut être totalement polyvalent. Il n’y a aucune routine. Depuis que je suis ici, je ne vois pas le temps passer : production, soudure, expédition, papiers. Trois soudeurs travaillent avec moi dans l’atelier.
Il faut s’investir dans son métier. Moi, je suis à fond tout le temps !
SAPL
Benoît, 58 ans, Gauville, pyrotechnicien chez SAPL (fabrication de matériels de maintien de l’ordre) :
Je suis entré chez SAPL en 1985, j’avais 21 ans, c’était il y a 37 ans. Je revenais de l’armée et j’ai été recommandé par un ami qui y travaillait.
Auparavant, j’avais travaillé un peu dans la miroiterie, puis la maçonnerie. Mes parents, eux, étaient fermiers.
Dans les premiers temps, j’ai travaillé à la presse, au moulage-caoutchouc. Puis j’ai été en poste sur les tours.
Je suis à la cartoucherie depuis vingt ans. Je pense que l’on peut dire que j’ai un savoir-faire expert. Pour fabriquer les cartouches, on met la poudre et les projectiles dans les douilles, puis on les passe au sertissage.
J’aime mon métier. De plus, les conditions de travail sont agréables : les horaires sont respectés, on travaille à l’abri, et je suis à trois kilomètres de chez moi ! Ca change tout le temps, je travaille sur différentes machines : les tours et les presses. Il ya de nouvelles machines intéressantes, je ne m’ennuie pas. Je serai à la retraite dans deux ans, alors j’ai commencé à former ma remplaçante pour transmettre mon savoir-faire. Elle est là depuis un an et commence à être autonome.
C’est en travaillant qu’on apprend.
REGNARD TECHNOLOGIE
Florent, 26 ans, Rugles, ingénieur méthodes de réparation de robots chez Regnard Technologies (maintenance des servomoteurs et réducteurs pour robots et machines à commande numérique) :
Je viens de Sorges, petit village près de Périgueux, en Dordogne. J’ai suivi un cursus en école d’ingénieur à l’ENSMM (Ecole Nationale Supérieure de Mécanique et Micro-techniques) à Besançon.
J’ai trouvé mon premier emploi à Paris, dans l’informatique. Mais je voulais vraiment travailler dans la mécanique. J’ai donc cherché un autre emploi, plus en adéquation avec mes attentes, et répondu à une annonce postée par Regnard Technologies.
Et c’est donc à L’Aigle que j’ai trouvé le poste que je cherchais !
PELLETIER & JAMINET
Claire, 24 ans, Saint-Sulpice-sur-Risle, technicienne d’affûtage chez Pelletier & Jaminet (fabrication d’emporte-pièces métalliques pour outils de découpe) :
Titulaire d’un bac pro Service à la personne, j’ai travaillé durant trois ans en EHPAD et à l’hôpital. Puis je me suis retrouvée au chômage et j’ai décidé de me réorienter vers un secteur d’activité qui me permettait de rester sur le territoire. J’ai envoyé une candidature spontanée chez Pelletier & Jaminet et j’ai été embauchée directement en CDI, au terme d’une période d’essai d’un mois.
Mon entourage s’est un peu inquiété au début parce que j’allais faire un “métier d’homme, sur des machines”, mais m’a soutenue dans mon choix.
Ca fait trois et demi que je travaille ici. Mes collègues m’ont transmis leur savoir-faire car il n’existe pas de formation qualifiante. Je fais de la finition artisanale sur un touret d’affûtage, qui polit et affûte les pièces métalliques.
Le changement d’univers a été facile. J’ai été super bien accueillie par mes collègues, peut-être parce que je suis une femme !
PAQUET FONTAINE
Suzanne, 57 ans, La Ferté en Ouche, sertisseuse chez Paquet Fontaine (fabrication de façades menuisées) :
Ma formation de base était la couture, j’ai travaillé durant quinze ans comme couturière en milieu industriel. Puis l’entreprise a fermé. J’ai alors travaillé quelque temps en intérim dans le secteur de la plasturgie, au service conditionnement d’une entreprise qui fabriquait des filtres pour peintures à pistolet.
Puis j’ai appris sur le tas la menuiserie aluminium, et plus précisément le métier de sertissage.
Chez Paquet Fontaine, j’aime aussi bien l’ambiance dans l’atelier, que le métier en lui-même. Il y a toujours des nouveautés. Et on apprend tous les jours grâce aux changements de poste de travail.
Je suis devenue polyvalente et je serai bientôt promue responsable de ligne, grâce à mon dynamisme !
MECA-OUEST
David, 38 ans, Saint-Ouen-sur-Iton, opérateur-régleur sur tour à commande numérique chez Méca-Ouest (fabrication de pièces mécaniques de précision) :
Je suis titulaire d’un CAP-BEP Boulangerie et j’ai travaillé 24 mois à Gacé. J’ai ensuite appris le métier de manœuvre en charpente-couverture sur le tas à La Chapelle Vielle et à Crulai.
Je suis entré dans le secteur de la mécanique en 2006, grâce à un ami qui cherchait son remplaçant dans l’atelier alors qu’il intégrait le service des méthodes. Il m’a appris tout ce que je sais.
J’ai rejoint Méca-Ouest en 2014. A l’époque, il y avait 5 machines et 6 ouvriers. Aujourd’hui, l’entreprise compte 29 salariés et 20 machines ! Le parc machines est moderne et varié, on travaille sur du beau matériel. L’entreprise s’est développée mais elle est restée dans un esprit PME, on se connait tous.
Mon père était ajusteur-outilleur et j’aime le travail manuel.
A partir de rien, on peut créer des pièces esthétiques et utiles pour nos clients.
J’aimerais transmettre mes connaissances et mon savoir-faire aux jeunes, car ils ont un savoir très théorique.
LISI AUTOMOTIVE
Nadine, 59 ans, La Ferté-Fresnel, responsable UAP Ecrous chez Lisi Automotive (fabrication d’écrous, rondelles et pièces métalliques spéciales).
Après un bac F1, j’ai obtenu un BTS Fabrication mécanique à la Ferté Macé . J’ai commencé ma carrière en bureau d’études au sein d’entreprises industrielles de la région et, en dessin industriel, en tant qu’indépendante. C’est en 1990 que je suis entrée chez NOMEL au sein de l’unité de production « découpe ». J’étais au service de la qualité interne. Ensuite, j’ai été responsable des unités de traitement de surface, tri-condit, expéditions puis pris la responsabilité Logistique du site pendant 20 ans.
Depuis 2016, je suis responsable de l’UAP (Unité Autonome de Production) Ecrous.
Il faut savoir que l’industrie regorge de métiers variés et accessibles à tous, notamment à la gente féminine !
PAILLETTES LANGLOIS-MARTIN
Alexia, 21 ans, Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe, découpeuse à la manufacture de paillettes Langlois-Martin :
J’ai obtenu un bac pro Services à la personne et aux territoires, à la suite duquel j’ai exercé dans le domaine de l’aide à la personne durant six mois : garde d’enfants, ménage… J’ai également réalisé un service civique au Secours Populaire et j’ai travaillé à la Trésorerie en tant qu’agent d’accueil.
Je travaille depuis l’âge de 18 ans.
Je suis entrée à la manufacture de paillettes Langlois-Martin par relation, d’abord en CDD puis en CDI. Il n’existe pas de formation pour mon métier, j’ai appris sur le tas.
Mes tâches sont les suivantes : découpage sur presse, enfilage, mise en écheveau, contrôle et supervision. Elles sont diversifiées.
Au début, j’appréhendais un peu de travailler en atelier, parce que c’était l’inconnu. Mais on sait rapidement ce que l’on a à faire. Ce n’est ni compliqué, ni dur. L’activité peut être parfois physique lorsque l’on a un découpage à faire à la main.
La manufacture est à taille humaine et les conditions de travail sont très agréables.
C’est un poste rare : je travaille dans le luxe, le rêve. L’idée de fabriquer des paillettes m’intriguait. On ne voit pas des paillettes tout le temps.
Je suis très contente, j’adore !
HME
Raphaël, 44 ans, Rai, technicien de maintenance station traitement des eaux chez HME Brass France (production et vente de barres en laiton – alliages de cuivre) :
J’ai commencé mes études par un CAP Electricité, puis un bac pro en froid industriel, et enfin un BTS en développement informatique.
Je suis né au Mans puis j’ai vécu à Alençon. J’ai travaillé quelques années à Perpignan, en tant qu’électricien, puis je suis revenu en Normandie. Je me suis installé à L’Aigle pour travailler dans une association, Les Hommes Fourmillent, dédiée à la sensibilisation à l’environnement, spécialisée dans la construction de toilettes sèches. Je suis en effet personnellement très engagé dans le développement durable et la protection de l’environnement.
C’est pourquoi, il y a trois ans, j’ai intégré HME Bras France, une entreprise qui s’engage pour l’environnement. Au sein de la station de traitement des eaux, j’occupe un poste opérationnel, entre l’usine et la rivière : je veille au retraitement des eaux de rinçage avant leur rejet dans la rivière, conformément aux normes en vigueur. J’ai découvert et appris les principes de base de la chimie ici.
Mon poste est très varié : je fais de la chimie, de la mécanique et de l’électricité !
FROMONOT-GOUIN
Laetitia, 40 ans, Crulai, secrétaire comptable, polyvalente dans l’atelier chez Fromonot-Gouin (fabrication de flexibles hydrauliques et pneumatiques) :
Mon objectif a toujours été de ne pas quitter la région car toute ma famille vit ici. J’ai d’abord pensé à être coiffeuse, un métier que l’on peut exercer facilement localement. J’ai passé mon CAP coiffure en apprentissage à Rugles et travaillé quatre ans dans un salon.
Puis je suis entrée chez Frénéhard & Michaux, où travaillaient mes deux parents. Traditionnellement sur le territoire, les enfants voulaient travailler dans la même entreprise que leurs parents. C’était le cas dans des entreprises telles que Frénéhard & Michaux, IMV, Eurofoil, Hutch (Delpharm aujourd’hui).
Chez F&M, j’ai été pontier, j’ai assuré la gestion du magasin de feuillards, puis j’ai été cariste (grâce aux formations que l’on pouvait suivre chaque année), et enfin, je me suis occupée de la gestion des stocks.
A 30 ans, j’ai décidé de reprendre mes études pour suivre une formation en comptabilité au lycée Napoléon, tout en travaillant à l’aide aux devoirs à temps partiel pour la Communauté de Communes. Ainsi, quand le patron de la Sarl Gouin dans laquelle travaillait mon mari, est décédé, et que celui-ci l’a reprise, j’ai pu m’occuper de toute la partie administrative.
Notre entreprise relève à la fois de l’industrie et du commerce : on cultive le côté familial et on instaure de vraies relations avec nos clients !
FRENEHARD
Azaël, 50 ans, Saint-Sulpice-sur-Risle, Supply chain manager chez Frénéhard (fabrication d’accessoires métalliques de toiture, de gouttière) :
Je suis né et j’ai grandi à L’Aigle. Plus tard j’ai poursuivi des études supérieures à l’université de Caen. Je suis ensuite parti dans le Pas-de-Calais travailler chez Alcatel, chez qui j’ai découvert l’ordonnancement et la planification. J’ai ensuite contribué à la mise en place d’un ERP dans le cadre d’un projet de restructuration de la Supply Chain au sein de la Cristallerie d’Arques.
En 2008, j’ai décidé de reprendre mes études afin d’obtenir un diplôme d’ingénieur en alternance avec une spécialité en gestion de production. J’ai effectué huit mois de stage de fin d’étude à Besançon dans le groupe agroalimentaire LU, avant de prendre le poste de responsable de projet logistique et d’encadrement d’exploitation flux logistiques chez Arc.
Après un passage chez le verrier Duralex à Orléans, je suis revenu à L’Aigle pour des raisons personnelles. L’opportunité et le hasard m’ont orienté vers Frénéhard qui est une entreprise à taille humaine, avec une culture différente de ce que j’ai pu connaître jusque-là. L’équipe en place est motivée et investie.
Je me réinstalle donc à L’Aigle où je retrouve avec plaisir tous les repères de ma jeunesse !
F2A Usine LTI Alexandre, 26 ans, L’Aigle, opérateur sur machines chez F2A (fabrication de composants aérauliques et acoustiques) : Après ma formation en boulangerie, j’ai eu une première expérience de 2,5 ans dans ce secteur. J’ai ensuite travaillé successivement dans les espaces verts, l’agoralimentaire, la vente et le conseil et même la conduite de véhicules sur circuit ! Mon meilleur ami qui travaillait chez F2A, m’a conseillé de postuler. J’ai réussi à les convaincre, sans aucune qualification. J’ai occupé différents postes les premiers mois afin de me former, puis j’ai demandé à travailler sur la Trumatic 5000R. C’est une machine très intéressante et complexe, que je gère désormais : supervision, préparation et entretien des outils, contrôle de conformité des pièces, maintenance de 1er niveau (nettoyage, graissage, contrôles…). L’apprentissage est progressif jusqu’à la maîtrise, c’est un vrai challenge ! Il faut être très pointilleux, rigoureux. J’ai trouvé ma branche alors que je ne m’y attendais pas. La machine doit être bichonnée, il faut en prendre soin. J’établis une vraie relation avec la machine, comme avec une voiture de luxe ! |
DELPHARM
Martin, (27 ans), Saint-Nicolas-des-Laitiers, technicien galéniste chez Delpharm L’Aigle (fabrication de médicaments – formes pharmaceutiques sèches) :
Né dans le Cotentin (Manche), je vis ici depuis cinq ans. J’ai effectué un stage dans le service Transfert et Industrialisation, à l’issue duquel j’ai été recruté par le site de L’Aigle. J’ai débuté mes études par un DUT Procédés généraux puis je me suis spécialisé dans le domaine pharmaceutique, en obtenant une Licence pro à Caen en Procédés pharmaceutiques.
Delpharm L’Aigle est spécialisé dans les formes sèches (production de comprimés et gélules conditionnés sous blister ou en flacons).
Je travaille au sein du service Transfert et Industrialisation en amont de la production de routine. Notre mission est de répondre aux besoins des clients souhaitant sous-traiter leurs produits.
L’intégration d’un nouveau produit sur le site débute par des tests de production (lot d’essai). Ensuite, le produit est validé sur les équipements de production.
Chaque nouveau médicament et chaque transfert sont différents. La fabrication d’un médicament varie par la diversité des procédés. Les clients sous-traitent souvent les produits compliqués à fabriquer. On cherche sans cesse des solutions, pour optimiser les procédés et les paramètres de fabrication afin de fabriquer des médicaments de qualité.
J’ai fait le choix de travailler dans l’industrie. Le travail en usine doit être valorisé. Chaque salarié a de réelles expertises et savoir-faire.
C’est un métier qui est fait pour moi !
COFFRET PACK
Sonia, 42 ans, L’Aigle, opératrice de production (dorure) chez Coffret Pack (fabrication de coffrets, etuis et écrins de luxe) :
Après avoir quitté la Normandie quelques années, j’ai postulé chez Coffret Pack en 2007. J’ai été recrutée immédiatement et signé un CDI au bout de 4 mois. Ca fait donc 15 ans que je travaille ici. J’ai appris sur le tas et j’ai pu suivre des formations en interne sur le conditionnement, la fermeture, l’emballage. Je suis devenue polyvalente sur l’ensemble des tâches nécessaires à la production d’un coffret.
Aujourd’hui, je travaille à la dorure, c’est un poste technique qui nécessite patience, application et vigilance.
Dans l’atelier, il y a une bonne ambiance, un véritable esprit d’équipe et d’entraide !
BOHIN FRANCE
Maxime, 30 ans, L’Aigle, responsable administratif et financier chez Bohin France (fabrication d’outils de la confection et des loisirs textiles) :
Je suis originaire de Nonant-le-Pin.Durant mes études de comptabilité, j’ai occupé à Rai un poste d’animateur pour la commune.
J’ai ensuite repris mes études dans mon premier domaine et occupé des postes à Argentan, puis à Caen, mais je m’ennuyais en cabinet comptable.
Je suis arrivé chez Bohin en novembre 2020. Je cherchais un poste en entreprise pour diversifier mes missions, faire plus de comptabilité analytique et prendre des responsabilités. Aujourd’hui, je m’occupe des finances, de la gestion du personnel et de l’administratif.
Je voulais vraiment travailler dans l’industrie, dans une vieille usine avec de vieilles machines. Je me reconnais plus dans les anciennes valeurs du travail.
J’ai découvert les métiers de la mercerie et j’ai aimé l’histoire de l’entreprise !
AXFIL
Oriane, 27 ans, L’Aigle, assistante logistique chez Axfil (travail du fil et de la bande métallique) :
A 16 ans, je suis entrée en CAP coiffure. Je voulais devenir perruquière ! Mais je me suis vite rendue compte que j’étais allergique aux produits. Je me suis alors orientée vers un bac pro commerce, en apprentissage. Puis je me suis spécialisée dans la librairie grâce à un BP Libraire en alternance. Je suis restée six mois en poste dans une librairie à Chartres. Je faisais les allers-retours tous les jours depuis L’Aigle.
J’ai ensuite été amenée à faire un test d’orientation à la Mission Locale et j’ai découvert les métiers de la logistique. Grâce à un financement Pôle Emploi, j’ai fait un CAP Logistique, puis obtenu un BTS TSMEL (Technicien Supérieur en Méthodes Exploitation Logistique), toujours en alternance, chez Axfil. A la fin de mon BTS, en août 2021, j’ai signé mon premier CDI chez Axfil.
La logistique est très différente d’une entreprise à l’autre, et mes missions sont vraiment très variées. De la réception à l’expédition, soit le chargement et le déchargement des camions avec mon chariot élévateur, en passant par les inventaires, tournants ou en fin d’année, la préparation de commandes, le conditionnement, la gestion administrative, la gestion des matières, jusqu’à l’alimentation des machines en matières premières, que ce soit pour les machines de coupe, de polissage ou d’empointage.
J’avoue aimer la gestion, mais j’apprécie la diversité de mes journées. Il n’y aucune monotonie.
Il y a une très bonne ambiance de travail. Mes collègues sont gentils, accueillants, adorables. On se taquine souvent. Il y a cinq femmes sur une trentaine de personnes dans l’atelier. L’équipe est contente que le personnel se féminise. On apprend beaucoup de choses au sein d’une équipe relativement importante.
Il ne faut pas avoir peur de se lancer. On est agréablement surpris !